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Les fibres naturelles animales.

Les fibres naturelles animales

Les fibres animales posent des problèmes éthiques sur les conditions des animaux. Si on décrie aisément le port de la fourrure, on pense souvent beaucoup moins aux autres textiles issus des animaux, tels que le cuir, les laines et la soie. “Mais on ne tue pas les animaux pour leur laine” pensera-t-on. “La vache est déjà morte pour le cuir, autant l’utiliser” dira-t-on. La réalité n’est pas si simple, et on trouve tout à fait de quoi s’indigner. Si vous n’êtes pas encore prêts à virer végane, voici des pistes pour vous aider à mieux consommer.

À éviterLa fourrure

Pour produire la fourrure, ce sont des millions d’animaux qui sont élevés dans des conditions abominables, puis gazés ou électrocutés. Il s’agit surtout de visons, renards et ratons laveurs (mais pas que), enfermés dans des cages grillagées et exposés à des souffrances physiques et psychologiques : infections, membres cassés, plaies à vif, développement de comportements anormaux tels que l’automutilation ou le cannibalisme. Bref, rien de bon là-dedans, donc on évite les pièces en fourrure y compris les manteaux avec des capuches en vraie fourrure ! Pensez également aux plumes de canard dans certaines doudounes.

L’Angora

L’Angora est un petit lapin au poil soyeux et abondant, qui en est dépourvu soit par tonte, soit par épilation au peigne, soit par arrachage. Cette dernière méthode est la méthode utilisée en Chine, qui produit 90% de la laine Angora. Et si en France on est censé pratiquer des méthodes plus douces, elles ont aussi été dénoncées. On retrouve finalement des conditions similaires aux élevages pour la fourrure.

La laine Mérinos

C’est la plus courante pour les vêtements en laine. Provenant du mouton, la laine est très appréciée pour sa chaleur et sa douceur. C’est en Australie que se situe le plus grand nombre d’élevages de moutons, pratiquant le mulesing qui est dénoncé par les associations de protection des animaux. Le mulesing consiste à découper la queue et des bandes de peau sur l’arrière train des moutons pour lutter contre la myase : des mouches qui pondent des larves dans les replis de la peau, ce qui provoque des infections. La pratique se fait souvent sans anesthésie, et laisse leur chair à vif. Franchement, j’ai essayé de regarder une vidéo, je n’ai pas pu regarder jusqu’au bout, j’ai failli vomir. De plus, c’est sans compter la castration à vif, un taux de mortalité de jeunes agneaux très élevé et des émissions de gaz à effet de serre importants. A moins de connaître une marque qui vous garantisse la bonne condition des moutons, passez votre chemin.

Le cachemire

Cette matière douce à souhait provient des chèvres de Mongolie et Mongolie Intérieure et est produite dans la région qui s’étend du Nord de la région du Cachemire en Inde à la Mongolie. Outre les pratiques de castration et encornage, l’élevage intensif des chèvres entraîne la désertification des terres, car elles ont la particularité d’arracher les racines de l’herbe en broutant, empêchant la terre de se régénérer. De plus, les chèvres ont besoin de leur toison pour se protéger contre le froid de la région.

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